Or, les décisions de justice ne sont pas les seuls titres exécutoires permettant à un créancier de recouvrer ses créances. Ce dernier peut également faire accepter par son débiteur une clause établie sous forme d’acte notarié par laquelle ce dernier se soumet volontairement à l’exécution (article 777 du Code de procédure civile polonais).
Pour sa validité, cet acte doit notamment spécifier l’objet de la prestation du débiteur, le plus souvent le versement d’une somme d’argent mais il peut également s’agir du transfert d’un bien.
Le recouvrement de la créance est alors considérablement simplifié.
Lorsque les conditions prévues par l’acte de soumission volontaire à l’exécution sont remplies, le créancier souhaitant poursuivre l’exécution forcée doit simplement obtenir une formule exécutoire auprès du tribunal.
Une telle possibilité existe également en droit français : l’article L. 111-3 du Code des procédures civiles d’exécution énumère en effet l’acte notarié revêtu de la formule exécutoire parmi les titres permettant une exécution forcée. De plus, il n’est même pas nécessaire de recourir au juge.
Ainsi, que ce soit en France ou en Pologne, une transaction peut être sécurisée au moyen d’un acte notarié revêtu de la formule exécutoire. Bien évidemment, cette clause doit être stipulée dans le contrat lors de sa conclusion et être acceptée par le débiteur.
Voir également :
Le recouvrement de créances en Pologne
L’exécution des décisions judiciaires françaises (jugements / arrêts) en Pologne